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Déprime latente...

Des fois ça peut aller, des fois plus bas que terre...
Je ne mange presque pas. Et quand ça arrive je finis la tête dans la cuvette une fois sur deux.
Je tiens le coup. Je tiens le coup. Je tiendrais ce putain de coup.
Juste les migraines, et les envies de se torcher sérieusement la gueule avec des litres d'alcool divers et variés, et pouvoir rester "au lit" pas si confortable.

Et juste envie d'avoir des câlins, des câlins qui n'engagent à rien.
Les câlins sérieux font peur. Je suis la flippe incarnée.
Peur de tout et de rien, et surtout d'un peu tout le monde.
Qui cache quoi sous leurs sourires ?

Et bientôt... La réponse du CDI. Faut tenir jusque là, tenir la barre, ne plus arriver en retard, être souriante et performante, ne pas montrer la déprime même si à l'intérieur c'est envie de hurler dans tous les sens.
Dire bonjour, orienter, aider et dire au revoir.
Sur le même ton égal. Parce qu'il faut rester neutre en toutes circonstances.

Ne plus s'attacher, ne plus aimer. Vivre pour soi, savoir ce qu'on vaut, et ne plus être dépendante de quelqu'un.
Prendre soin de soi, c'est dur quand on a pas beaucoup de volonté.
Surtout si on ne veut plus plaire à personne.

J'ai repris ma thérapie wowienne.
J'up. J'up. Et ça up mon humeur pour un temps.
Ça fait du bien. Et puis des gens, pleins de gens qui complimentent, qui parlent, plaisantent, racontent leurs vies.
Pas encore vu de rageux depuis la reprise, ça fait du bien (ou peut être que j'ai zappé inconsciemment ?).

Tenir. Et le sommeil, qui arrive tard. Et le stress, et tenir.
Tenir le putain de coup. Au moins jusque la réponse. Après...
Je pourrais m'effondrer ou me reconstruire sans flipper de me retrouver dans "la mierda". Retourner chez mon père si besoin. Reculer pour mieux sauter.

Soutien indéfectible de tout temps. Peu importe ce qu'il se passe.
Les conneries, les pleurs, les engueulades, les baffes pour exprimer quelque chose, le manque de dialogue.
Tout ça, dans le fond, c'est pas si grave.
Il est là, c'est important; parce que quand il sera plus là, ça sera vraiment déprimant.

Bientôt, dans la semaine prochaine, petit week-end de 4 jours chez la soeurette.
Pour remonter le moral, voir les bestioles, parler toussa.
Est-ce que j'ai encore quelque chose à dire ?

...

Ecrit par Volesprit, le Mardi 8 Septembre 2015, 12:10 dans la rubrique Divers blablas.