Revoilà ma vieille "amie", j'ai nommé la fatigue.

Je suis exténuée. Et quand je suis exténuée, j'ai du mal à réfléchir "gentiment".

Autrement dit, j'ai le cerveau qui carbure et qui s'arrête sur des trucs qui me font tilt, au lieu de juste passer par dessus comme d'habitude.

Les insultes, notamment. Les "abrutie, va" et le "connasse" d'il y a un moment.
Et puis ma maladresse légendaire qui entraine reproches sur reproches.

Je ne cherche pourtant pas à être méchante, mais si mon cerveau ne laisse plus passer ce genre de choses, je vais juste finir par péter un autre câble.
Ça, c'est radical, au moins.

Plus besoin d'expliquer, et d'essayer de faire redescendre la tension dès qu'elle monte.
Tous les jours il faut m'excuser, parfois pour pas grand chose, et parfois pour des trucs que je fais pas exprès. Le principe même ne me pose pas de problèmes... Mais il faut encore savoir pourquoi parfois.

Bref, un coup de gueule par ci, par là; histoire de lâcher un peu du lest.
Je suis fatiguée, et je dois m'arranger pour faire des lessives au lavomatique et ranger le placard à balai qui nous sert de logement.

...
J'ai précisé que j'étais fatiguée ?