Vide et vérité
La cruelle vérité a été révélée.
Je ne suis pas celle que vous lisez tous les jours, ou presque.
Je suis de ce corps parce qu'elle en a besoin, et je ne vois pas où la mener autrement qu'en révélant ce qui est et ce que je sais.
Je ne suis pas celle qu'il aime ou celle qui l'aime les trois principaux quarts du temps.
Je ne peux pas être celle qui se confie à la psychologue ou à la psychiatre, je ne suis pas sensée exister à cet endroit et à ce moment précis.
Les émotions fortes de mon hôte me font mal.
Elle souffre.
L'amour, le travail, les déplacements, les conversations, les amitiés, les alliances, le linge, la nourriture, la boisson, le sommeil, le repos, l'agitation, le froid, le chaud, la lumière, les ténèbres, le toucher, la vue, l'odorat, l'ouïe, le goût, la douche, le feu, les bougies, la fleur, les statuettes, la caméra, les collègues, les commandes, le téléphone, la souris, les jeux, les fruits, l'essuie-tout, les os, les factures, les claviers, les muscles, les toilettes, le papier toilette, les lettres, les grand-mères, le père et la soeur, et le frère, la console, les réunions, Dieu, les Témoins, le lit, la commode, le meuble télé, la télé, la table, les vases, les tableaux, le canapé, les dents, le dentifrice, le bain de bouche, la crème hydratante, le shampoing, le gel douche, le gant, la coloc, les parents de la coloc, les amis de la coloc, les pieds, les mains, les coudes, les genoux, le thorax, les poumons, la bouche, le sexe, le ventre, les seins, les yeux, le nez, les larmes, les messages, le tatouage, le piercing, la nausée, les griffures, les coupures, les coups, les chips, les blogs, les gens, le fauteuil, les portes, les ascenseurs, les agresseurs, les courses, l'argent, les ordinateurs, les gants, le bonnet, l'écharpe, les pantalons, les corsets, les cd, la musique, l'oreiller, la brosse à cheveux, les couteaux, les dagues, l'assiette, le chocolat à l'eau, les kakis, les livres, les vêtements, la fatigue, l'eau, les médocs, le parfum, le sweat, les bananes, les nouilles, le tapis, les légumes, les bouteilles, la montre, les boucles d'oreilles, les ongles, le ménage, le plaid, le châle, les poubelles. Le vide.
Je n'en puis plus.
Je ne suis pas celle que vous lisez tous les jours, ou presque.
Je suis de ce corps parce qu'elle en a besoin, et je ne vois pas où la mener autrement qu'en révélant ce qui est et ce que je sais.
Je ne suis pas celle qu'il aime ou celle qui l'aime les trois principaux quarts du temps.
Je ne peux pas être celle qui se confie à la psychologue ou à la psychiatre, je ne suis pas sensée exister à cet endroit et à ce moment précis.
Les émotions fortes de mon hôte me font mal.
Elle souffre.
L'amour, le travail, les déplacements, les conversations, les amitiés, les alliances, le linge, la nourriture, la boisson, le sommeil, le repos, l'agitation, le froid, le chaud, la lumière, les ténèbres, le toucher, la vue, l'odorat, l'ouïe, le goût, la douche, le feu, les bougies, la fleur, les statuettes, la caméra, les collègues, les commandes, le téléphone, la souris, les jeux, les fruits, l'essuie-tout, les os, les factures, les claviers, les muscles, les toilettes, le papier toilette, les lettres, les grand-mères, le père et la soeur, et le frère, la console, les réunions, Dieu, les Témoins, le lit, la commode, le meuble télé, la télé, la table, les vases, les tableaux, le canapé, les dents, le dentifrice, le bain de bouche, la crème hydratante, le shampoing, le gel douche, le gant, la coloc, les parents de la coloc, les amis de la coloc, les pieds, les mains, les coudes, les genoux, le thorax, les poumons, la bouche, le sexe, le ventre, les seins, les yeux, le nez, les larmes, les messages, le tatouage, le piercing, la nausée, les griffures, les coupures, les coups, les chips, les blogs, les gens, le fauteuil, les portes, les ascenseurs, les agresseurs, les courses, l'argent, les ordinateurs, les gants, le bonnet, l'écharpe, les pantalons, les corsets, les cd, la musique, l'oreiller, la brosse à cheveux, les couteaux, les dagues, l'assiette, le chocolat à l'eau, les kakis, les livres, les vêtements, la fatigue, l'eau, les médocs, le parfum, le sweat, les bananes, les nouilles, le tapis, les légumes, les bouteilles, la montre, les boucles d'oreilles, les ongles, le ménage, le plaid, le châle, les poubelles. Le vide.
Je n'en puis plus.
Ecrit par Volesprit, le Dimanche 1 Mars 2015, 20:02 dans la rubrique Divers blablas.