Inondées de factures à saisir nous sommes, nous, pauvres facturières.
Heureusement, j'ai terminé le boulot de Maaaaartiiiiiiiiiiiine hier soir vers 18h et j'ai pu filer (1/2h de retard sur mes horaires x___x) tranquille. Mal dormi cette nuit, malgré les somnifères.

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Je viens de m'apercevoir, entre autre, que j'étais une sorte de psy/amie pour certain(e)s collègues.
Deux secrets à garder pour moi aujourd'hui. J'ai rien fait pour qu'on me confie tout cela.
On me fait confiance, immodérément. Pourquoi ? Pourquoi moi ?

Pourquoi je dois toujours tout garder pour moi et ne rien dire à personne ?
Comme avec le père qui cachait son amante à maman.
Toujours garder le secret. Toujours prendre sur soi, toujours faire attention aux réactions dans les conversations, toujours mentir pour les autres.
J'avais oublié cette dimension là de mon boulot d'employée de bureau.
Le côté psychologique des collègues.

Je ne cache rien de mon état ni aux uns, ni aux autres; pourtant je suis un peu lamentable.
Alors pourquoi eux, qui vont relativement bien, ils se cachent entre eux ?
Le bonheur ou les problèmes relationnels sont-ils des secrets qu'il faut garder jalousement et ne confier qu'avec parcimonie ?
Depuis quand est-ce ainsi ? Depuis quand je m'en rend compte ? Depuis quand, même, j'y fais seulement attention ? A l'école, c'était comme ça aussi ? Je ne me souviens pas.

Les secrets et confidences diverses et variées sont toujours dans ma tête, jamais oubliées, jamais prononcées toujours présentes depuis le temps.
Ça devient lourd avec les années...