Je suis restée toute la journée seule et vide.
A part le CMP, partie à midi, rentrée à 17 heures, il n'y a eu que du vide, je me sentais seule.

Et puis d'un coup, de l'activité: 3 conversations écrites, un appel.
Puis du re-vide.
22 heures, un message. "Journée de merde à cause du boulot, et plus rien pour me shooter".
Réaction: "Passe à la maison, j'ai de nouveaux médocs"

Maintenant il dort, dans mon lit. Comme d'habitude.

Mais au moins il a eu un repas chaud (cassoulet), une douche chaude, des sous-vêtements propres, du coca, des trucs barbecues... Et une oreille attentive, et j'ai même pu expliquer mon point de vue sur des gens que je ne connais même pas et avoir une vraie conversation, normale.

En échange, j'ai la nuit pour moi. Comme il ronfle, impossible de dormir, encore.
Et puis surtout il y a ce... Cette je ne sais quoi qui... Je crois... Il me semble, que j'ai peur de prendre les nouveaux médocs...
Je ne veux pas qu'on augmente le dosage ou quoi, ou qu'est-ce, même si ça marche pas. Je suis naufragée sur une mer de pilules et de gouttes, paumée, perdue, sans ressources et sans terre à l'horizon.

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La Girouette m'a autorisée à lire un livre qu'elle a reçu ici.
"Jumelles".
J'aime beaucoup. Chapitre 11, commencé il y a une heure ou deux. 111ème page.

Le style est sympa. J'ai repéré de grosses fautes sur une page.
Un bout de texte qui voulait vraiment rien dire.
Chapitre 7, page 77 ligne 2.
Je cite: "Esait pas ce qu'elle comptait lui dire [...]."
Ligne 7: "Et le visage squelettique de Viola plane au-desslle ne us de la page [...]."

Erreur d'impression ? Ça ressemble à mon raccourcis clavier qui remonte des bouts de phrases sur la ligne au-dessus. Les mots sans queue ni tête se complètent.
Je remarque souvent les fautes dans les livres, ça me choque.
Pourquoi je remarque ça et fais une fixette dessus... ?
Envie de tout contrôler comme a dit la psy ?

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