Une journée de m*rde ?
J'ai passé une sale journée. Un vélo de m*rde. J'ai mal aux mains. Et pire au genoux.
A force de pédaler et de forcer sur mes articulations, même quand j'allonge les jambes j'ai mal.
J'ai acheté des gants parce que j'étais gelée quand je suis rentrée au bureau.
Et de quoi grignoter le matin/midi. Genre brioche avec pépite de chocolat.
On a mangé un burger et frites. Et mini-bouteille de rosé pour moi.
Burger, frites et mini-bouteille de vin rouge pour Laurent.
Je suis partie tôt du bureau pour faire la tournée. Mais le vélo me lâchait en pleine côte, et je me suis cassée la gueule parce qu'il a accéléré (?) quand il fallait pas. J'ai failli atterrir dans une voiture. Un client m'a aidée, et m'a demandé si ça allait. J'ai limite gueuler que j'allais démissionner, MARRE DU MATERIEL DE M*RDE. J'ai pas signé pour avoir de l'arthrose à 24 ans. Mais il m'a calmée. Il ne me reste qu'une semaine (même pas complète) et quelques jours.
Je vais tenir jusque la fin, même si je dois galérer. Je persévère, bandes de saloperies.
J'ai réellement terminé à 16h ma journée. Après j'ai aidé un nouveau (on dirait un géant) pour ses recommandés. On lui a rien expliqué, le pauvre. Un peu comme moi, mais en pire.
J'ai décidé de prendre une chambre seule. Parce que je n'en peux plus. Du bruit et tout, et puis je suis vraiment malade. Et j'ai besoin de calme. Alors j'ai mis la main à la poche (au moins, mes économies me servent !), et je me suis lancée.
Parce que je me rend compte que je suis auto-destructrice et que VRAIMENT n'importe laquelle de mes connaissances pourrait m'être fatale.
J'ai pris trois poignées de "poison". Les espèces de baies rouges pétantes qui attirent souvent les enfants et auxquels on dit "touche pas, c'est pas bon, c'est du poison".
Ben effectivement, c'est dégueulasse. Amer et granuleux. Du coup j'ai tout avalé avec de l'eau comme des cachets. Le "goût" de "terre", ou en tout cas de plante qui vivent en plein air et qui ont pas été nettoyées m'est resté en bouche toute la journée.
Même malgré la pomme (avec les noyaux, s'il vous plaît, qui peuvent être toxiques en grande quantité), bien juteuse et bien rouge. Vive les galas !
J'ai dis les choses à Laurent, l'impression qu'il ne m'aime plus, le poison, le verre pété exprès, les troubles alimentaires/mentaux, les auto-mutilations, l'appart. Il a l'air de s'en foutre. Ou bien il pense, et ne réagit pas.
Je ne sais plus comment m'y prendre. Mais là il a réagit parce que j'écris.
Hin !
J'avais hyper faim. Je bois un Martini. Je suis shootée, j'ai l'impression. Avec le poison.
Mais j'ai confiance en mon corps. Il est robuste, et j'ai un estomac et des intestins en acier blindé. Merci papa. Au moins une chose de bien dans ma vie, j'ai beau essayé de me buter, ça marche pas, ah ah ah... Merci papa...
Bref. Beaucoup discuté.
Samedi, j'emménage pour la semaine (je repasse dimanche à la maison... Ou l'appart de Laurent ?) dans la chambre. Je sais pas si ça va me faire du bien. J'espère. Et que ça nous rapproche, malgré l'éloignement physique. On se marchera plus sur les papattes. Je pourrais me reposer, et lui aussi aura du temps pour lui et ses amis. Et on se verra souvent, vu que c'est à quelques stations de RER.
Enfin, je vais aller jouer un peu à mon petit jeu (j'ai un crédit de clochettes à rembourser, moi !!), finir mon verre, et ensuite probablement vomir tripes et boyaux avant de finalement prendre les cachets et dormir.
Super, j'adore mes pulsions meurtrières envers moi-même, vous avez pas idée.
Ah... Et je me sens "stone" et complètement vide d'émotion.
Je vous déteste et je vous aime tous en même temps.
La vie est trop compliquée.
A force de pédaler et de forcer sur mes articulations, même quand j'allonge les jambes j'ai mal.
J'ai acheté des gants parce que j'étais gelée quand je suis rentrée au bureau.
Et de quoi grignoter le matin/midi. Genre brioche avec pépite de chocolat.
On a mangé un burger et frites. Et mini-bouteille de rosé pour moi.
Burger, frites et mini-bouteille de vin rouge pour Laurent.
Je suis partie tôt du bureau pour faire la tournée. Mais le vélo me lâchait en pleine côte, et je me suis cassée la gueule parce qu'il a accéléré (?) quand il fallait pas. J'ai failli atterrir dans une voiture. Un client m'a aidée, et m'a demandé si ça allait. J'ai limite gueuler que j'allais démissionner, MARRE DU MATERIEL DE M*RDE. J'ai pas signé pour avoir de l'arthrose à 24 ans. Mais il m'a calmée. Il ne me reste qu'une semaine (même pas complète) et quelques jours.
Je vais tenir jusque la fin, même si je dois galérer. Je persévère, bandes de saloperies.
J'ai réellement terminé à 16h ma journée. Après j'ai aidé un nouveau (on dirait un géant) pour ses recommandés. On lui a rien expliqué, le pauvre. Un peu comme moi, mais en pire.
J'ai décidé de prendre une chambre seule. Parce que je n'en peux plus. Du bruit et tout, et puis je suis vraiment malade. Et j'ai besoin de calme. Alors j'ai mis la main à la poche (au moins, mes économies me servent !), et je me suis lancée.
Parce que je me rend compte que je suis auto-destructrice et que VRAIMENT n'importe laquelle de mes connaissances pourrait m'être fatale.
J'ai pris trois poignées de "poison". Les espèces de baies rouges pétantes qui attirent souvent les enfants et auxquels on dit "touche pas, c'est pas bon, c'est du poison".
Ben effectivement, c'est dégueulasse. Amer et granuleux. Du coup j'ai tout avalé avec de l'eau comme des cachets. Le "goût" de "terre", ou en tout cas de plante qui vivent en plein air et qui ont pas été nettoyées m'est resté en bouche toute la journée.
Même malgré la pomme (avec les noyaux, s'il vous plaît, qui peuvent être toxiques en grande quantité), bien juteuse et bien rouge. Vive les galas !
J'ai dis les choses à Laurent, l'impression qu'il ne m'aime plus, le poison, le verre pété exprès, les troubles alimentaires/mentaux, les auto-mutilations, l'appart. Il a l'air de s'en foutre. Ou bien il pense, et ne réagit pas.
Je ne sais plus comment m'y prendre. Mais là il a réagit parce que j'écris.
Hin !
J'avais hyper faim. Je bois un Martini. Je suis shootée, j'ai l'impression. Avec le poison.
Mais j'ai confiance en mon corps. Il est robuste, et j'ai un estomac et des intestins en acier blindé. Merci papa. Au moins une chose de bien dans ma vie, j'ai beau essayé de me buter, ça marche pas, ah ah ah... Merci papa...
Bref. Beaucoup discuté.
Samedi, j'emménage pour la semaine (je repasse dimanche à la maison... Ou l'appart de Laurent ?) dans la chambre. Je sais pas si ça va me faire du bien. J'espère. Et que ça nous rapproche, malgré l'éloignement physique. On se marchera plus sur les papattes. Je pourrais me reposer, et lui aussi aura du temps pour lui et ses amis. Et on se verra souvent, vu que c'est à quelques stations de RER.
Enfin, je vais aller jouer un peu à mon petit jeu (j'ai un crédit de clochettes à rembourser, moi !!), finir mon verre, et ensuite probablement vomir tripes et boyaux avant de finalement prendre les cachets et dormir.
Super, j'adore mes pulsions meurtrières envers moi-même, vous avez pas idée.
Ah... Et je me sens "stone" et complètement vide d'émotion.
Je vous déteste et je vous aime tous en même temps.
La vie est trop compliquée.
Ecrit par Volesprit, le Jeudi 6 Novembre 2014, 21:19 dans la rubrique Divers blablas.