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Il fait calme.
... Ou presque. Parce que ça y est. Je vais lui écrire et que j'ai exprimé ma peur.
Parce qu'il y a tant à expliquer. Et je sais pas si je serais claire. Il faudrait que je révise.
Thèse-Anti-thèse-Syn-thèse-Thé-rèse...

J'ai pris mon Relpax (migraine) et du magnésium ce "midi" (13 heure ? D'ail-leurs. Ca s'écrit 13 heures ?) en rentrant de chez D. J'ai réussi à dormir comme un bébé chez lui. Juste avec Xanax. Comme quoi, finalement. Le truc-berk (Thér-alène-altère-haleine) il sert pas à grand chose. Et l'imovane non plus. Alcool + Xanax = Dodo comme y faut. Voilà.

Parce que j'ai pas tenu. J'ai pris un cocktail qui s'appelle "Adios mother fucker".
Enfoiré de nom de cocktail de merde. Parce que c'est mauvais. Je l'ai vu, je l'ai bu, il m'a vaincu.
Ah ah. Lui et son espèce de pote rosé. Et OUI, MON COLONEL qui m'a presque achevé au restau.
C'pas parce qu'il tient aussi un bar à côté qu'il faut qu'il noie la glace citron dans la vodka.
Connard. Pas bien. Comme dans le film. J'aurais dû foutre ma coupe glacée dans la gueule du gérant. PAS BIEN ! Au lieu de ça, j'ai souris à la dame et j'ai dit que je payais tout, pour lui faciliter les choses. Brave madame. Fort joli yeux de madame. Après c'était chez D.
Il a baptisé un cocktail en mon honneur. Ca avait le goût de vanille. J'aime beaucoup. Viesel. Le cocktail à un nom maintenant. Ca fait l'effet du Diesel. Et de Liesel. Même si vous savez pas de quoi j'parle.
J'étais calme. J'étais calme chez D. Je me sentais bien ce matin.
Reposée. Comme un bébé. Et je me suis réveillée. Il voulait me rembourser un truc qu'il ne m'a jamais dû. Il est fout ce type. Mais c'est mon frère. Pas de sang. Pourtant il y en a eu des histoires de sang. Mais on a pas le même sang, lui et moi. Mais ça change rien. Il est mon frère. Il prend soin de moi, et moi j'essaye de prendre soin de lui. Comme je peux. Comme j'essaye. Comme j'y arrive pas. Pauvre conne que je suis. Même pas capable de tenir des promesses.
Je suis stupide.

Mais avant tout ça.
Je me suis réveillée à 6h avec le chéri. J'ai été voir l'araignée vanillée pour 8h-10h. En l'attendant j'ai eu un creux, pour la première fois depuis des jours. Alors j'ai acheté un pain suisse.
Et puis il y a eu la gentille petite dame au manteau rouge. Elle m'a demandé 2,50 pour un café.
Je lui ai donné. Et puis. Comme j'avais faim sans avoir faim, je lui ai proposé mon p'tit-grand pain suisse. Elle m'a remerciée. Elle l'a mangé sur place, brave petite dame. Bon appétit.
Je l'aime bien. Elle est gentille. Et elle avait faim et froid.
Ensuite l'Araignée est arrivée. Et on a été chez elle. Je ne sais déjà plus trop de quoi. De pleins de choses. Comme d'habitude. Comme une évidence. Elle m'a fait goûté une figue fraîche. Je savais pas manger ça. Mais j'ai bien aimé. Et j'en ai repris parce que j'ai faim de fruit je crois.
C'est pour ça que je reprend du magnésium, et je sais plus où j'ai mis mes vitamines. Mais je devrais essayer. Ca me ferait du bien.
Ensuite, elle m'a laissé les clés parce qu'elle revenait plus tard, la bien confiante. La gentille Araignée. J'ai changé de coupe. J'ai été à la poste. J'ai retrouvé le chèque de mon anniversaire de l'année dernière, mouarf. Toujours sur du temps décalé. Un anniversaire à quelques jours du prochain. J'ai appelé papa pour le prévenir quand je me suis souvenu qu'il fallait le prévenir, dans l'après-midi. Qu'il soit pas surpris. Il a dit OK.
Et pour la première fois, je lui ai parlé comme il faut à mon papa, dans le téléphone. Sans avoir peur qu'il me dise "C'est fini." une nouvelle fois. Je pense que c'est grâce à l'Araignée porte-bonheur. Parce qu'elle est du soir. Et qu'elle donne de l'espoir. Que j'aime bien l'Araignée. Et que si elle était pas bien. J'irais la voir sans réfléchir. Comme une évidence d'être ensemble, elle me l'a dit. J'ai une sorte de place chez elle. Et je me sens bien avec elle. Une Araignée du soir, qui m'aide, m'explique, me comprend, me ré-explique, me montre, me parle, me laisse parler, m'écoute, m'explique. Me ré-explique. Me fait découvrir.

Me trouve.

Dans le parc que je connaissais presque par coeur à force de chercher toute seule.
Elle m'a retrouvée. Je l'ai aidée à me retrouver, j'ai réussi à prendre sur moi, pas faire comme la dernière fois et me perdre, parce que je savais que j'étais pas loin.
J'y étais. Presque. Presque. Presque. Pas loin. Tout près. A 5mn, c'était pas un légume et elle aurait été là aussi.
On aurait été 3. Ou bien j'aurais pas eu droit à mon Araignée. Mon porte-bonheur. Mon qui porte-malheur. Parce qu'elle aussi elle porte mon malheur maintenant. La pauvre. C'est peut être moi qui lui fait du mal, sans savoir. Toujours sans savoir. Toujours sans comprendre.
Je comprendrais peut-être dans quelques jours, mois, années. Avec un peu de chance. Je veux pas ne pas savoir. Ce qu'il se passe, ce qu'il y a eu, ce qu'il va y avoir. Je ne veux pas. Ne. PAS. COMPRENDRE.
C'est si difficile à saisir ? Je sais pas pourquoi je m'énerve toute seule, sur mon texte, je réfléchis pas, j'écris comme je pense. Même Laurent ne se rend pas compte que je suis énervée, et que j'ai peur. J'ai peur d'oublier. Alors je me suis achetée deux Agenda pour 2015. Un nouveau stylo noir. Mais j'ai pas réussi à trouver un comme je voulais donc je l'aime pas trop. Et j'ai déjà commencé à noter.
Sur celui de la maison:
"
- Il faut penser à prendre les cachets.
- Il faut penser aux rendez-vous avec les psy-chologues-chiatres.
- Il faut penser à aller au Centre Médico-Psychologique
- Il faut penser à faire les papiers quand il y en a
- Il faut penser à manger avec Laurent
- Il faut penser à lui et y faire attention.
Si je fais ça, ça devrait aller. Prières."
 
Sur le petit de poche:
"
- Il faut faire les choses en temps et en heures
- Il ne faut pas oublier. Jamais.
- Restée organisée
"

Parce qu'il fallait que je le note en vrai, et que je me rassure. Que je me dise "l'année prochaine, je serais encore là. Parce que je veux me servir de ces beaux agenda 2015".
Pour éviter d'attenter à ma vie, encore et encore.
De plusieurs façon. Alcool. Médoc. Les deux. Couper. Electricité. Train. Pont. Faim. Corde et taboulé-tabouret-tesbourée.

Il me parle. Je dois calculer de tête pour lui. Je sais pas, je sais plus. Il me parle de chiffres. Et je m'en fout. Je dois l'aider. J'ai calculé. J'ai donné 2000 en tout à lui pour ce mois. Mais je dois lui donner, pour l'aider. J'ai des sous, j'ai des sous ! Bien heureux celui qui sait quoi en faire. Où ça va tout ça ? Tout ça quoi ? De quoi je parle ? Ou bien c'est vous qui me parlez ? Ou lui ? Vous voulez ? Ou c'est lui ?
Il reste une heure avant le Xanax. Mais je crois que je vais devoir le prendre.
Je sais plus. Les noms. Les rues. Les repères. Le temps. La météo. Les chiffres. La fumée que j'ai envie d'avoir dans les poumons. Je fume pas. Je m'y refuse depuis des années. Pourtant j'ai envie. J'ai envie de me tuer, parfois. Voilà. C'est dit.
Et tout est dit. Fin de la paren-thèse. Je suis crevée maintenant. Xanax. Et repos. Dodo.



Ecrit par Volesprit, le Dimanche 5 Octobre 2014, 17:20 dans la rubrique Divers blablas.